Proposition d'une Méthode pour dégonfler la bulle des inscriptions 2009,
par échanges multiples.
Même si la plupart des enfants ont obtenu une place dans un établissement secondaire pour la rentrée 2009, cela ne signifie pas qu'ils seront inscrits dans l'école de leur (premier) choix. Tant autour de moi, que dans les médias, nombreux sont les témoignages de parents insatisfaits de leur sort, et qui maintiennent des inscriptions multiples dans l'espoir d'une place dans une école d'un meilleur choix, de par le désistement d'autres enfants ... alors qu'eux-mêmes se refusent à tout désistement !
Qui supprimera ses demandes tant qu'il n'a pas son premier choix ? Pour sortir de ce cercle vicieux, il y aurait lieu d'autoriser des échanges de places afin que qu'un maximum d'enfants obtiennent sinon leur premier choix, tout du moins le meilleur possible.
Il faut donc TOUT faire pour obtenir cette possibilité, tout en respectant l'ordre du tirage, car là aussi, pas d'alternative pour 2009.
Pourquoi faut-il, lors des permutations, respecter l'ordre du tirage au sort ?
Tout d'abord parce que le tirage au sort est toujours le critère en vigueur pour la rentrée prochaine, le nouveau décret n'a pas annulé cela; et ne pas suivre cet ordre, c'est s'exposer à des recours en justice.
Comment ? Lorsqu'on envisage des permutations, par quelle demande d'inscription commencer ?
Prenons un petit exemple : Si dans l'école A, deux enfants ont une inscription (sont en ordre utile) mais leur premier choix est l'école B, tandis que dans l'école B, trois enfants inscrits ont leur premier choix dans l'école A. Dans l'école B, il y 3 candidats à l'échange, mais seulement 2 dans l'école A : Quels enfants de l'école B bénéficieront d'un échange ? Les deux premiers sur la liste, selon le tirage au sort. Imaginez le chaos si le premier enfant de la liste se rend compte que le dernier a pu bénéficier d'un échange à sa place ...
Même en suivant l'ordre des listes, on peut les parcourir de plusieurs manières, et élaborer autant d'algorithmes :
- Soit en suivant les demandes en ordre utile : on tente de voir s'ils ne peuvent échanger leur place pour leur premier choix.
- Soit en suivant les demandes sur liste d'attente : on tente de voir pour ceux dont c'est le premier choix, s'ils n'ont pas une demande en ordre utile dans une autre école qu'ils pourraient échanger
- Ou encore en considérant les premiers en liste d'attente, toutes écoles confondues, plutôt que de parcourir une liste jusqu'au dernier avant de passer à la suivante.
Et il ne s'agit d'échanger que les places "en ordre utile", dès le début du tirage, ou par désistements successifs.
Mais ces échanges posent un autre problème :
Les parents qui, par civilité, par manque de stratégie, ... n'ont fait qu'un petit nombre de demandes partent défavorisés : ils ont peu (ou pas !) de places potentielles à pouvoir échanger pour obtenir leur premier choix. L'idéal serait que chaque parent, lors de la consultation (à organier par le CIRI) émette un même nombre de choix (5 ?). Utopiste, impossible !(?) Et même en imaginant qu'il mentionne 5 écoles alors qu'à ce jour, il n'a fait que 2 demandes, comment traiter les 3 additionnelles : à la fin de la liste ? Ou doit-on les replacer dans la liste selon le tirage ? Mais le tirage est connu, les parents savent dans quelle école ils auront une meilleure chance ! Et que dire aux parents, qui par civisme, se sont désinscrits de leur premier (ou autre) choix ? A juste titre, ils diront "Si j'avais su !" Une vraie impasse. Pour rester pragmatique, je vois deux options : soit on ne se base que sur les demandes actuelles (qui sont d'ailleurs toujours ouvertes), soit on incite les parents à faire des demandes complémentaires (par une communication, lors du recensement du CIRI, leur demandant de fournir 5 (ou ... ?) choix) mais sachant que ces nouvelles demandes arriveront en fin de liste, leur chance sera très faible. Et il faudrait clairement indiquer les enjeux de la consultation, qui doit s'adresser à TOUS les parents, et pas uniquement à ceux n'ayant pas de place : que ceux qui souhaitent un meilleur choix puissent le mentionner. Il semble également, que même après échanges, le problème soit loin d'être résolu, car il n'y a pas assez de demandes dans les écoles les moins ... demandées. On peut faire des simulations avant d'accepter ce principe d'échange (s'il ne résout que quelques cas supplémentaires, ce n'est peut-être pas la peine, mais j'en doute), et de toute façon, on y verra plus clair (c'est du moins ce que j'espère !).
Ces méthodes sont reprises en détail sous forme d'un document PDF : Inscriptions 2009 - Dégonfler la bulle V2.pdf
J'ai implémenté ces algorithmes dans une feuille de calcul, et ai testé le premier avec 50.000 élèves, 500 écoles et 5 demandes par élèves (soit 250.000 demandes !). Le document est illustré de nombreux exemples manipulables "à la main" : 30 élèves, 5 écoles et 90 demandes (3 par élèves), selon les diverses méthodes.
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Pierre HARDY.
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