Avant toute chose, il convient de réaffirmer la démarche d'inscription en tant que recherche et questionnement sur ce qui convient le mieux à l'enfant, en accord avec l'enfant lui-même, en adéquation avec les ambitions des parents, en adhésion avec les projets, spécificités des écoles. Cela passe donc par de l'information sur les différentes filières, les différents types d'enseignement, suivi de rencontres et visites d'écoles, … une démarche qui se veut posée, réfléchie et devant rencontrer l'adhésion de tous : parents, enfants et école.
Les procédures antérieures et actuelles ayant montré leurs limites, on ne fera pas l'économie d'en définir de nouvelles, car à ce stade, tout retour en arrière est illusoire, trop de choses ont changé.
Dans les grandes lignes, l'aspect procédural de l'inscription se traduirait par :
- Des conditions imposées par la direction de l'école (et approuvées, reprises dans un décret), telles que :
- Rencontre avec la direction
- Adhésion aux projets de l'école (Projet pédagogique, éducatif, ROI, …)
- …
- La suppression de toute priorité liée aux écoles adossées, afin de donner le même accès à TOUS les enfants.
- Des priorités accordées aux :
- Frères et sœurs
- Eventuellement les enfants répondant aux spécificités de l'école (immersion, disponibilité d'encadrement spécifique pour intégrer la différence (handicap), …), à préciser. Je n'avais pas considéré ce point précédemment, à priori marginal, mais cela mérite réflexion.
- Membres du personnel (bien que pouvant être intégré à la proximité du lieu de travail)
- Enfants se rendant à l'école à pied ou en vélo en moins d'un quart d'heure, le plus proche en premier (les internes entrant éventuellement dans cette catégorie, car "sur place"). Mesure écologique qui pourrait être couverte par le critère géographique, car les plus proches.
- Une classification des demandes d'inscription selon un critère de proximité,
- Basé sur :
- la distance domicile - école, réduite (partiellement !) de la distance domicile - école la plus proche (du même type), afin de réduire l'isolement géographique
- la distance "lieu social" - école. Ce second lieu de référence pouvant être :
- Lieu de travail
- Détour par rapport au chemin du travail
- Domicile de l'autre parent, de la personne en charge de l'enfant après l'école
- Ancrage social (préférence pour un lieu, totalement libre)
Le poids relatif du "lieu social" étant différent pour chaque critère.
- Ajusté éventuellement par certains facteurs permettant de "réduire" la distance, et donc d'indirectement augmenter la probabilité d'obtenir une place, tels que :
- Mixité sociale,
- Usage de transport en commun (mesure écologique)
- …
- Gestion des demandes en surnombre par optimisation globale, en prenant en compte les préférences des parents (premier, deuxième, troisième, … choix). Cette optimisation (par voie informatique, sur base de critères mathématiques donc, et par conséquent objectifs) suppose sur une certaine forme de solidarité, où un enfant pourrait ne pas obtenir son premier choix, afin qu'un autre n'obtienne que son dernier choix. Par exemple, un enfant de La Hulpe, ayant son premier choix à Wavre, pourrait se retrouver à Waterloo (son second choix) afin de laisser la place à un enfant de Jodoigne qui obtiendrait ainsi également son deuxième choix, au lieu de se retrouver à Namur, son cinquième choix.
- Une application informatique, outil de transparence, accessible par les écoles et les parents, où chaque acteur introduit ses propres données. Les parents y feront leurs demandes d'inscription (avec préférences) et les directions y valideront ces demandes en fonction de leurs conditions. L'application calcule alors la proximité, le nombre de places disponibles, la position sur la liste, … le tout disponible pour les personnes concernées. Passé la date de clôture, l'application attribue les places selon un algorithme d'optimisation, basé sur la proximité d'une part, et les préférences d'autre part. Une composante aléatoire n'est pas à exclue si plusieurs demandes sont équivalentes (tous les enfants d'un même immeuble faisant les mêmes choix).
Cette méthode est reprise en détail sous forme d'un document PDF : Inscription Secondaire - Modèle mathématique V2.1.pdf
Cette proposition devrait sans doute être amendée pour l'afiner, et y intégrer d'aures critères, d'autres facteurs, ... Mais quel que soit le modèle adopté, tant que toutes les écoles ne seront pas équivalentes, n'auront pas le même niveau, il en restera des plus courrues que d'autres, et il faudra départages les demandes. Au tirage au sort et aux files, je préférerai toujours un critère géographique, malgré ses imperfections.
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Pierre HARDY.
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